jeudi 6 août 2015

Petite réflexion sur le Grand Mariage comorien

L'été approche, et la saison des mariages également! Enfin, d'abord il y a le ramadan, ensuite la saison des mariages pourra démarrer aux Comores! Comme chaque année, on assiste à plusieurs Grands Mariages (Anda et Shoungou en comorien). Pour celles et ceux qui ne savent pas, c'est une cérémonie, un « rite de passage » qui dure une semaine (et dans certains cas un mois), avec plein de festivités et de danses traditionnelles. Et c'est un moment clé dans la vie d’un-e comorien-ne. Après tout, dans la vie d’un comorien, il y a trois choses importantes: la naissance, le mariage, le décès. Pour honorer cette tradition (à plus ou moins long terme), les futurs marié-e-s doivent être issus de deux grandes familles.

Quand je retourne au pays, j’aime beaucoup assister au Shoungou (à Mohéli) et au Anda (à N’Gazidja) (petit cours de géographie locale!)
Voir les danses traditionnelles, le passage dans les ruelles de femmes en salouva qui chantent des chansons pour les mariés (voir la photo). 


Aller chercher les fleurs de jasmin pour les colliers (ce qui implique souvent une quête digne d'une chasse aux trésors, tellement le jasmin se fait rare)
Aller aux toirabs (soirées) ou l'occasion de croiser ses cousin-e-s et et de s'enjailler sur nos chansons (surtout celle-là, la qualité n'est pas tip top désolée) et de voir des oncles et tantes qui s'étonnent toujours de te voir, croyant que tu étais encore coincé-e en France.
Et dès que la semaine d'un grand mariage se termine, on est reparti pour un deuxième! Bref, ce sont des supers moments qu'on passe en famille et entre ami-e-s.
Mais il y a certaines choses qui me dérangent dans tout ça, et je vais vous en faire part.

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