Le 21 janvier dernier, l'émission Des Paroles et Des Actes diffusée sur France 2 avait pour invités Alain Finkielkraut, le philosophe récemment intronisé à l'Académie Française, et Daniel Cohn-Bendit, un homme politique franco-allemand. Invités dans cette émission pour répondre à ces questions: "Quel bilan tirer d'une année 2015 agitée tant socialement que politiquement ? Quelles sont les perspectives de la France à l'aube de cette nouvelle année ?"
Le principe de l'émission, c'est un débat entre les deux invités ponctués par quelques interventions de figurants du public. C'est à ce titre que Wiam Berhouma, une prof d'anglais à Noisy-Le-Sec (93) a pris la parole face à M. Finkielkraut. L'échange entre W. Berhouma, D. Pujadas et A. Finkielkraut est détaillé dans
cet article (que je vous invite à lire) mais je ne m'attarderai pas dessus. C'est l'après qui m'intéresse.
Donc, Wiam Berhouma pose sa question par rapport à l'islamophobie galopante en France, à laquelle M. "le futur académicien" Finkielkraut ne répond pas. Lui préfère parler de ce qu'il se passe ailleurs, loin là bas pour les femmes musulmanes. Et après un court échange, Mme Berhouma a fini par dire à notre philosophe amoureux de la France d'antan devenu "Immortel": "pour le bien de la France, taisez-vous monsieur Finkielkraut". Et là c'est le drame... Mais j'y reviendrai dans quelques lignes.