Ça y est, les vacances sont terminées. Je suis rentrée et j'ai repris les cours. Mariage, ambiance barbeuc, j'ai pas chômé pendant mon mois de vacances. Mais ces vacances ont un arrière goût assez amer à cause d'une chose: être une jeune fille aux Comores, ce n'est pas facile, surtout avec ma famille.
Pourquoi je dis ça? Déjà parce que d'après mon oncle (que je surnommerais Nerveux) "une jeune fille n'est pas libre aux Comores". Et comme l'a dit une Twitta (Colonel Nass', si tu passes par ici!) "La vie de prisonnière comorienne: le seul champ d'accès qu'on te laisse se situe entre ta chambre, les toilettes et la gazinière". En bref, la journée d'une jeune fille aux Comores se résumerait à "Ménage, cuisine, ménage, cuisine, dodo". Sans sortir.
Ma petite soeur en a fait les frais. Si je pouvais résumer son calvaire, ça serait avec ce couplet de la chanson de Stromae:
" Tu sors trop, du moins c'est ce qu'ils disent
Ils parlent trop, c'est pourquoi tes oreilles sifflent
À qui la faute ? C'est la faute à autrui, hein ?
C'est les autres, toi tu n'as qu'une seule envie..."